Documentaires 50/60

PRÉSENCE D’ALBERT CAMUS

Georges RÈGNIER
1960
Version : Française, Anglaise, Allemande
Durée : 23'
Format : 35 mm. - 16 mm. - Béta SP - Mpeg4
Noir & Blanc et Couleurs
Scénariste : Georges RÉGNIER
Producteur : ARMOR Films - Fred ORAIN
Pays France
Avec Textes dit par Pierre VANECK et Robert CHANDAU
Musique Maurice JARRE
Image Lucien JOULIN
Décors Alger, ruines de Tipaza et Djemila.
Palmarès - Sélectionné au Mannheim Internationale Filmwoche - 1962 - Sélectionné au XVII° Festival International du Film - Edinburg - 1962 - Diplôme d'Honneur aux Rencontres Internationales du Film pour la Jeunesse - Cannes - Juillet 1962
Séquences archives - Reconstitution de l'accident où Camus trouva la mort,
- Séance de remise du Prix Nobel à Camus,
- Trois interviews de Camus,
- Vue d'Alger et du port : scènes de rue, enfants jouant sur le port, marchands ambulants, sortie d'école de garçons,
- Tonneliers au travail,
- Vues de Tipaza et des ruines de Djemila,
- Match de football amateur et scènes de vestiaire,
- Joueurs de cartes dans un bar; couple sur une plage
- Imprimerie du journal "Combat" : rotatives, mise au marbre,
- Hôpital à Alger, malades alités.

Le 4 Janvier 1960, au km. 88 de la Nationale 5, Albert Camus avait rendez-vous avec “l’absurde”. La mort nous apparaît toujours injuste, mais celle là plus que toute autre. Nous appelons à nous tout ce qui peut nous rendre un peu de la présence d’Albert Camus. C’est ce à quoi le film s’attache en prenant pour guide la pensée de l’écrivain au travers de ses décors familiers, en se référant à l’œuvre plus encore qu’à l’homme. Ces décors sont bien sûr ceux de l’Algérie, terre natale de Camus qui lui mit au cœur la nostalgie de la lumière : Alger, “ouverte sur la mer comme une bouche ou une blessure”, Tipasa où se célèbrent “les noces des ruines et du printemps”, Djémila, Oran… mais aussi le “décor humain”, ces hommes et ces femmes que Camus a regardé vivre dans le décor sans faste de sa jeunesse. Ce film ne poursuit d’autres buts que d’approcher au plus prés la pensée d’un grand écrivain et d’un homme fraternel.